Carnet de Voyages : LA GRECE en camping car

Carnet  de Voyages :  LA  GRECE  en camping car

6 - 2006 - Grèce Continentale - D'ATHENES à l'ile d' EUBEE


En 2014 notre nouveau blog en Grèce :   http://capsud-escapades.blog4ever.com



Grèce Continentale - D'ATHENES à l'ile d' EUBEE

GRECE Continentale               

                          
 
de DELPHES 

 
l'ile d'EUBEE

en passant par
ATHENES


 


      -  suite   -


Jeudi 22 juin - La première partie de la journée se passe à échanger des infos avec un camping cariste franco/belge qui est arrivé hier soir au bord du lac Vougliamenis (le lac bleu). 

  Vers 13 heures, nous quittons notre sympathique bivouac. Arrêt voir un site récemment mis à jour : une cale de mise à l'eau tout près du lac de Vougliamenis.

   Quelques minutes après notre départ du lac de Vougliamenis, nous décidons "d'aller aujourd'hui même à Athènes"... puisque seulement 85 km nous en séparent.

   Redoutant la chaleur, la pollution, la circulation etc... bref, tout ce qui se dit d'Athènes, nous n'avions pas vraiment envisagé de visiter la capitale, et de ce fait, nous n'avions pas préparé la visite... mais  nous ne sommes pas loin d'Athènes,  et il  serait dommage, voire frustrant,  de ne pas s'y arrêter...


   Une fois n'est pas coutume, nous empruntons l'autoroute à la sortie de Loutraki.
3 € de frais de péage et  85 km plus tard, nous voici à Athènes...

 

Nous arrivons directement et sans encombres -  devant le camping "Athens".

   Il y a beaucoup de places libres  dans le camping (tarifs 7 €/pers + 8 € le CC)  et la gérante est assez sympathique.  Elle nous remet une brochure détaillée avec un plan pour visiter la ville. 30 minutes plus tard, nous montons dans le bus qui passe devant le camping et nous conduit en quelques minutes au centre d'Athènes.
On n'y croit pas ! Ce matin, au réveil, on n'avait pas imaginé être à Athènes aujourd'hui même !

 


Après le court trajet en bus, nous empruntons le métro, et nous arrivons à Syntagma Station : Voici le Parlement ...

 

  ... c'est justement l'heure de la relève de la garde. Assez folklorique ! Mais incontournable donc à voir !!!

  
     Ces Evzones ont une bien curieuse démarche  ...

Nous marchons au hasard des ruelles, dans Plaka, quartier très ancien et hyper touristique.

.

  Evidemment beaucoup de boutiques pour touristes... Dans l'une d'elles, une petite vendeuse un peu trop hardie à mon goùt, propose à Michel, qui s'intéressait aux jeux en marbre...
de lui apprendre à jouer aux échecs...
« non mais !!!! »...


   Le temple de Zeus, la Tour des Vents,  l'Arche d'Hadrian, l'ancienne Agora...   s'offrent à nos yeux émerveillés.


 


   Nous nous dirigeons ensuite vers l'Acropole. Il est 19 h... fermé ! Zut alors ! Nous pensions que les horaires étaient décalés, un peu comme ceux des offices publics...

 

    Nous continuons alors notre balade par Monistraki, un autre quartier typique. Le square Monistraki est très animé à cette heure. Beaucoup de monde sur les places,

aux terrasses des bars et restau.

   Nous dinons dans la rue de 2 pitas (l'une nature, l'autre au yaourt :   ...écoeurant !)

Pita au yaourt...  berk !!!  Quelle idée !

  L'animation  du quartier, en revanche, est un vrai régal !
On est bien, il fait bon. La vieille ville est si agréable.

Mais il faut songer au retour, si l'on ne veut pas rater le dernier bus à 23 h. Nous avançons dans les rues désertes du marché aux puces. Il est plutôt glauque ce quartier le soir ; tout est gris, sombre et déserté par la foule.
Rue Ifestou : les rideaux de fer des boutiques sont abaissés sur la nuit, des tags recouvrent les murs noircis par les années - et la pollution...

Dans le quartier des Puces : la rue Ifestou la nuit / le jour...


   Pas très rassurant tout cela, d'autant que nous sommes presque seuls dans la rue. Nous faisons ½ tour et repartons par des rues plus fréquentées comme le Bd Athénas.

    Nous sommes un peu perdus : personne ne sait nous indiquer le terminus du bus... (bon d'accord, notre méconnaissance du Grec ne nous favorise pas beaucoup ...). On note au passage, la mauvaise volonté évidente d'un pompiste (situé à 25 mètres du terminus des bus ) qui nous dit ne pas connaitre l'existence de cet arrêt de bus...

    Finalement, une jeune fille nous indique la ligne conduisant au Camping Athens. D'ailleurs, nous dit-elle, elle va dans cette direction. Dans le bus, nous faisons un peu connaissance avec cette jeune et charmante étudiante qui avoue être amoureuse de notre Zidane national... Elle nous parle d'Athènes et nous explique qu'il faut y être très très vigilant à cause des pickpockets, voleurs de sacs etc, alors que nous nous sentions justement très confiants ici.  

    Arrivés au camping, nous apprécions le calme qui nous entoure. (on entend légèrement la circulation sur la voie express non loin de là, mais la fatigue aidant, nous dormirons comme des loirs cette nuit. Il fait très chaud, mais étant au camping, nous en profitons pour dormir toutes fenêtres ouvertes. C'est l'avantage du camping !!!

 

Vendredi 23 juin 2006 - Dès 9 h nous repartons pour le centre d'Athènes.

Athènes, capitale aux multiples facettes. Au fond, on aperçoit la colline de Lycabette qui domine la ville.


    Monastriki : le quartier des puces, hier soir si inquiétant, a ce matin un tout autre visage . Il grouille de touristes, toutes les boutiques, ce matin,  sont ouvertes et étalent leurs marchandises sur les trottoirs.



    Le Marché Central : dans le quartier des bouchers, les viandes sont présentées dans de petites vitrines réfrigérées ( Europe  oblige ! ), mais également à l'extérieur de ces vitrines,sur des billots de bois (pas toujours  très appétissant...) à portée de main des passants.  Hummm... Cela ne nous donne pas vraiment envie de consommer ces viandes !

  

    Le quartier des poissonniers présente, lui, des étalages de poissons et crustacés que nous n'avons guère l'habitude de voir chez nous en France. Et ça crie et ça hurle
en tous sens !!!

   Idem pour le marché aux fruits et légumes à l'extérieur des halles. Quelle ambiance ! Un peu plus loin, une sorte de marché parallèle où des femmes et hommes vendent   illégalement ». diverses marchandises.

 

   Ici, pas de stands, pas de tables,  ni de parasols de marché, toutes les marchandises sont proposées aux chalands de façon plus ou moins discrète...

   Nous qui adorons les marchés typiques, sommes gâtés !

   C'est la saison des cerises : 2 € le kilo pour les bigarreaux Napoléon. Un délice !

   Nous achetons chez un fromager, de la fêta délicieuse. Rien à voir avec celle des supérettes et autres boutiques. Celle-ci, c'est surement la Vraie !!! Elle a un goût très prononcé auquel d'ailleurs, nous ne sommes guère habitués...

   Un peu plus loin, on trouve, selon les rues, des huiles d'olive, des animaleries, des herbes séchées, des drogueries regorgeant d' objets ayant disparu chez nous depuis belle lurette, des bidons d'huile neufs et vides, etc...

  

Ca vit, ça grouille de partout. Quel plaisir de déambuler dans ces quartiers !!!

 

   
Origan, verveine, thym, orties, et une multitude d'autres herbes séchées ...

   Nous n'avons pas le temps de retourner à l'Acropole ; ce sera pour une autre fois.

Sur le chemin du retour au camping, nous visitons le cimetière de Céramique qui nous fait penser  à celui du Père Lachaise à Paris,avec ses monuments et stèles richement sculptés, ainsi que quelques émouvantes églises orthodoxes et aussi des boutiques recélant une multitude d'objets de culte ( statues, icônes etc)...

 

 

      Au retour, à la station Monastriki, nous rencontrons par le plus grand des hasards, la jeune fille d'hier soir. C'est incroyable de se retrouver ainsi ! Nous nous reconnaissons et échangeons quelques mots puis nous partons chacun dans une direction opposée ;  Adieu, c'est la vie !

   En début d'après-midi, nous quittons Athènes pour aller voir le port du Pyrée.

    Au premier feu, un utilitaire « oublie » de freiner et "Bing"...nous enfonce le pare-chocs AR... Nous passons 1 h à palabrer avec le  conducteur. Il nous faut tenter de remplir le constat (bonjour l'écriture des lettres grecques...), tél à notre assurance... La police appelée, tarde à venir. Nous demandons à l'homme de faire une photocopie de son permis, et de son certificat d'assurance par mesure de prudence. Finalement, tout se passe bien et le constat est rempli à peu près correctement ;

 nous quitterons le carrefour sans avoir vu l'ombre d'un... ... ... ... 

                                                      °°°°°°°°°°°°°°°

    LE PYREE : inimaginable tous ces ferries qui attendent de larguer les amarres pour les iles des Cyclades ! Il y en a un nombre incroyable. Nous allons déjeuner sur le port. Un taxi stationnant à l'ombre d'un arbre nous propose très gentiment sa place sous un eucalyptus. "Efkaristo" !

    Quittant le Pyrée, nous longeons toute la cote qui est superbe (anse Zéa : bateaux très luxueux ancrés ). Nous repérons des bivouacs envisageables en bord de mer. 


    Le CAP SOUNION : Joli site. Joli seulement... Peut être sommes-nous blasés ? Nous avons vu tant de sites exceptionnels que celui-ci ne nous laissera pas un souvenir inoubliable.

    Lavrio : petit  port industriel. Nous nous y arrêtons le temps de faire quelques courses dans le village qui néanmoins est sympathique et animé. A la sortie de Lavrio, suivant une camionnette, nous tentons de longer la cote, mais  la route qui permet   d'accéder au bord de mer est si pentue que nous sommes obligés de redescendre en marche arrière... On a l'air malin  !!! Heureusement, tout se passe bien  !

    Artemis, Rafina, Nea Makri, etc... des stations balnéaires et beaucoup de touristes, d'autos, etc...

    Nous ne sommes pas très loin d'Athènes et certains sites des JO sont là, devant nos yeux, du coté de Schinias (grande plage « bof » et bivouac poss.).
Il fait nuit mais nous apercevons les bassins olympiques d'aviron bordés de lampadaires. Demain, nous reviendrons voir cela sous le soleil...

    Nous avons repéré sur la carte,  un tout petit port d'embarquement pour Eubée à Ag. Marina, on doit pouvoir y passer la nuit...  Un quai béton à quelques centaines de mètres d'un village, quelques autos, des pêcheurs à la ligne surveillant leur bouchon dans la nuit, et nous !  La nuit s'annonce tranquille.


Samedi 24 juin - La nuit sera calme en effet , mais seulement jusqu'à 6 heures du matin. Puis nous serons  réveillés par un brouhaha infernal : l'heure du premier ferry (oh un tout petit ferry... mais les camions, bus et automobiles sont nombreux dès ce matin).
Dès que le ferry largue ses amarres, le quai retrouve son calme... jusqu'à 7 h 45... l'heure de la traversée suivante.
Tarifs pour un CC 19 € et 5,80 €/pers. Nous n'emprunterons pas le ferry pour nous rendre sur l'ile d'Eubée - trop cher !- mais plutôt le pont de Chalkida puisqu'il a le mérite d'exister.

    Nous retournons voir les bassins olympics du centre de « rowing  et kayak ». Le site, planté lors de sa création, de jeunes lauriers roses qui sèchent doucement sous les effets du soleil, est gardé par des vigiles, et vide. Désespérément vide ! On peut supposer qu'il a couté très cher et que sitôt les JO terminés, il n'a plus été utilisé...
Quel dommage ! Et surtout, quel gaspillage !!!

    En remontant vers Chalkida (pont pour Eubée), nous traversons des villages de bord de mer sympathiques et pas trop encombrés de touristes. Néo Palatia (Bivouac au parking des ferries), quelques plages de ci-de là et un bivouac possible à Chaltoutsi, un autre à Pigadaki. Dans ce dernier village, un grand marché très animé le samedi matin. Nous en profitons pour acheter quelques fruits et légumes gorgés de soleil.

    CHALKIDA, nous traversons le pont qui nous conduit sur l'ile d'Eubée.   Nous longeons la cote vers le sud ouest.

    ERETRIA : petite sation touristique, un peu animée, mais le paysage est quelconque.
Un peu plus bas, nous longeons la mer, quelques plages bordées de maigres pinèdes. Des bivouacs sous les arbres. Mais les plages sont sales, pas nettoyées, recouvertes de déchets apportés par la mer - et les grecs ...


    Plus loin encore, vers ALIVERI, des usines (mines de lignite). L'horreur ! Nous nous trompons de route (carte pas très bien détaillée sur ce secteur), nous continuons encore un peu en direction de la cote sud par une petite route montagneuse. Dépités et déçus, nous rebroussons chemin vers Vélos.

    L'ile d'Eubée n'est vraiment pas terrible. Dans les guides, sur les sites internet, partout on le disait... nous avons voulu voir... Le moral de la troupe est en chute...

    Nous décidons donc de remonter vers Eubée Nord.

    Après avoir traversé Chalkida, nous empruntons une petite route de montagne.


    Un camion très lourdement chargé avance péniblement. Derrière lui, la file d'autos s'allonge. Après plusieurs interminables kilomètres, tout à coup, les 7 autos qui s'impatientaient depuis un long moment, décident de doubler tous les véhicules et c'est une ruée incroyable. L'un des conducteurs s'élance, le bras levé par la portière en signe de victoire. Nous avons vraiment eu très peur à l'accident, car à ce moment là, la visibilité était nulle (virages en épingle à cheveux).

Ici, en Grèce on ne s'embarrasse pas avec le code de la route et les panneaux routiers...

  Surcharge ???


    Nous arrivons à Kpua Bpon : une longue plage sauvage de sable sombre. 2 CC sont installés là. Le site n'est pas terrible,   mais ce sera notre bivouac pour ce soir !

Dimanche 25 juin - Ce matin, sous le soleil, le site est  un peu plus beau qu'hier soir.      L'eau turquoise invite à la baignade. Journée fare niente...
Un vent très agréable souffle et nous apporte une relative fraicheur. 28° -


    Des touffes de serpolet sauvage poussent partout dans les dunes. Nous en faisons provision pour cet hiver. Ce thym est beaucoup plus fort et parfumé que celui qui pousse dans nos jardins français.. Il parfumera délicieusement nos plats et infusions tout au long de l'hiver.

Lundi 26 juin - Départ en fin de matinée. Ay Anna : petit village cotier sans âme.  Longues plages pas très propres. Bivouacs poss. le long de la plage. Des constructions sont en cours sur le bord de mer et d'ici quelques temps, il ne sera plus possible probablement, de bivouaquer le long de la plage.

    Nous traversons le massif montagneux et arrivons à LIMNI, petit bourg sans grand intéret le long de la cote. Plusieurs plages de galets et de sable gris.

    ROVIES semble plus sympa. On doit pouvoir y trouver un bivouac. 

    Quelques kilomètres avant LOUTRA EDIPSOU (Polifolo peut-etre ?), un charmant hameau  s'étire le long de la plage. Une petite route entre le sable et les habitations. Celle-ci est étroite et se termine par un cul de sac. Pas facile de faire ½ tour ! Dommage, car l'endroit nous plait bien ; nous y déjeunons tout de même, stationnés le long d'une maison inhabitée, mais le CC est très penché et le repas n'est guère « équilibré »... .

    A l'extrémité sud de la plage, nous apercevons un ferry venu accoster... ??? mais nous n'avons pas remarqué, en arrivant, de port... ??? ... En fait, il n'existe pas d'appontement, le ferry débarque ses passagers directement sur le sable par une passerelle métallique.

    LOUTRA EDIPSOU : il est temps d'aller se baigner et nous profitons d'être dans cette ville dite « thermale », pour partir à la découverte de la source sulfureuse qui vient se déverser dans la mer depuis la falaise, juste à quelques mètres de la plage. En été, la source se réduit à une seule cascade, mais au printemps, l'eau doit couler tout le long des falaises, ce doit être assez spectaculaire.

    Ici, cure thermale gratuite : en effet, il suffit de descendre sur la plage (minuscule et surtout extrêmement étroite), de suspendre ses effets à l'un des nombreux clous enfoncés dans la roche (pas de place sur la plage pour y poser les affaires), et en quelques brasses, nous sommes sous la cascade... Enfin, on n'y reste pas longtemps, car l'eau qui se déverse est brulante !


   Loutra Edipsou : station thermale 

    Nombreux sont les vieux grecs rhumatisants qui semblent bien connaitre les vertus de cette source et viennent ici soigner leurs maux.

    Nous partons ensuite à la découverte de la pointe ouest de l'ile, vers KAVOS. Des plages de sable  blond et fin. Quelques Bivouacs possibles mais isolés.

    Le long de la route, un camion fraichement tombé dans le ravin, laisse s'écouler sur la plage, le contenu de sa cuve de gazoil... mais cela ne semble affoler personne ici...   Il sera là encore l'an prochain, c'est sûr !!!

    AGIOKAMBOS : un petit port d'embarquement pour Glifa, sur le continent. En continuant vers l'est, 2 ou 3 petits ports assez calmes et tranquilles, comme on les aime ! Entre Oreoi et Agiokambos, un bivouac sur un grand parking le long de la mer.

    Soirée à AGIOKAMBOS, nuit sur le port, près du kiosque. Afin de ne pas déranger, nous allons demander au "kiosque'man" si l'on peut rester dormir là... Il marmonne, puis finit par dire « ok ». On ne sait s'il apprécie ou s'il subit.... Ce soir on ira lui acheter des glaces...

  

Douce soirée à flâner sur le quai d'Agiokambos...

   Un vieux grec est installé sur le port, près de son pick up. Il vend quelques fruits et des légumes. Il nous fait gouter les abricots : délicieux ! 2 € /kg, les brugnons tout aussi succulents sont au même prix. Les olives sont à 4 € le kg et nous nous laissons tenter... (dans une salade ... hummm). Il vend également de l'huile d'olive à 8 € le litre et demi. Nous lui achetons les 3 bouteilles qu'il a apportées dans son pick up.

    Il discute beaucoup, très content de parler avec des « galli » (français). Nous ne comprenons pas tout hélas ...


Mardi 27 juin - 9 h Nous embarquons sur le ferry. Adieu Eubée !!!

    La traversée pour le CC nous coûte 20,20 €.
Selon les ports, les tarifs diffèrent. Hier à Loutra Edipsou, deux bureaux sur le port, proposaient des tarifs totalement différents pour la traversée Loutra Edipsou vers Arkista : 14 € chez l'un et 21,80 € chez le second. (???)

 

       Suite  du voyage : LE PELION ...


                 °°°°°°°°°°°°°°°°°°

 



18/02/2007
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